Face à la suspension du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC), Maximilienne Ngo Mbe refuse de capituler. La Directrice exécutive annonce une riposte pour défendre son organisation.
Une réponse ferme et déterminée
Le 7 décembre 2024, Maximilienne Ngo Mbe a brisé le silence après l’arrêté ministériel suspendant les activités du REDHAC. Sur sa page Facebook, la Directrice exécutive a écrit une phrase simple mais forte : « On ne se laissera pas faire.
» Ce message marque le début d’une probable bataille juridique et médiatique contre la décision du Ministère de l’Administration territoriale.
Pour Ngo Mbe, cette suspension représente une injustice qui mérite une opposition claire et organisée. Selon des observateurs, sa déclaration vise à galvaniser ses soutiens, tant au Cameroun qu’au niveau international.
Les motifs de la suspension remis en question
La décision prise par le Ministre Paul Atanga Nji repose sur des accusations graves : financements illicites, non-respect des obligations légales d’une ONG et activités supposées nuisibles au système financier national. L’arrêté souligne également l’absence de justification claire quant à l’utilisation des fonds perçus par le REDHAC.
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Pourtant, des soutiens de l’organisation estiment que ces accusations servent de prétexte pour réduire au silence une voix critique et influente. De nombreux analystes dénoncent une tentative d’entraver les activités des défenseurs des droits humains dans la région.
Un appel à la mobilisation nationale et internationale
Maximilienne Ngo Mbe pourrait prochainement lancer une campagne visant à mobiliser des soutiens, y compris auprès des institutions internationales. Le REDHAC, qui opère dans plusieurs pays d’Afrique centrale, bénéficie de partenariats avec des acteurs influents dans le domaine des droits humains.
Cette riposte pourrait également inclure des recours judiciaires pour contester l’arrêté. En attendant, la suspension demeure effective, menaçant les activités du REDHAC sur tout le territoire camerounais.
Ce qu’il faut retenir :- ⚖️ Maximilienne Ngo Mbe dénonce la suspension du REDHAC.
- 🛑 L’arrêté accuse l’organisation de financements illicites et de non-respect des lois.
- 📣 La Directrice exécutive promet une riposte déterminée.
- 🌍 Une mobilisation internationale pourrait être lancée.
- 📜 Débat sur l’indépendance des ONG au Cameroun relancé.
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